Français

AccueilPrésentationConcoursEvaluationAvancementCalendrierRapports

Bienvenue sur le site de la section 24 Biologie cellulaire, Développement, Evolution-Développement

Ce site a pour vocation d’informer les chercheuses et chercheurs relevant de la section 24 du Comité national de la recherche scientifique (CoNRS) sur les travaux menés par la section lors de la mandature 2025-2029. En particulier, nous souhaitons communiquer ici des informations pratiques dans le but d’améliorer l’évaluation des candidatures aux concours et aux promotions. Ce site sera donc actualisé régulièrement, en particulier en ce qui concerne les concours.

Il ne s’agit nullement d’une page officielle du CNRS mais d’un site tenu par les membres de la section. En ce qui concerne les concours, seuls les résultats affichés par le CNRS font foi.

Dernière modification le


Motions de la précédente mandature

Relative aux spécificités de recrutement en Biologie

Motion commune des sections 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28

Nous souhaitons attirer l’attention de la direction du CNRS et de CNRS-Biologie sur les spécificités de recrutement en biologie.
Il nous parait évidemment important de notifier que les recrutements au CNRS sont possibles, et même encouragés, pour les candidats dès le début de carrières post-doctorales. Cependant, nous pensons que le recrutement doit se focaliser sur la qualité des candidats, et ce, indépendamment du nombre d’années d’expérience professionnelle. En effet, les travaux de recherche en biologie peuvent nécessiter un investissement long avant finalisation, notamment du fait des contraintes liées à l’utilisation de modèles vivants. C’est un fait que la durée moyenne des postdoctorats en biologie est en constante augmentation, surtout pour les chercheurs partant à l’étranger (USA, Canada) et qui développent des projets innovants. Une limite de recrutement trop tôt après la thèse, appliquée soudainement, sacrifierait une génération de jeunes chercheurs engagés dans des post-doc ambitieux de plus longue durée, qui correspondaient, jusqu’alors aux recommandations liées à l’excellence requise. Cinq années ne permettent que trop rarement aux candidats de valoriser leurs travaux et élimine de facto tous les candidats avec un parcours post-thèse atypique, comme ceux ayant travaillé dans d’autres disciplines scientifiques avant de démarrer leurs projets en biologie.
Pour ces raisons, il parait contre-productif de limiter le recrutement des candidats à thèse +5 ans. Il nous apparait tout aussi important d’encourager les plus jeunes à candidater que de ne pas défavoriser les candidats avec plus d’expérience.
Nous demandons donc à la direction de ne pas limiter l’expérience post-thèse des candidats au concours CRCN, ce qui pénaliserait fortement les candidats en biologie.

« Key Labs »

Motion commune des sections 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28

Dans le projet de contrat d’objectifs, de moyens et de performance (COMP) du CNRS pour la période 2024-2028, il est annoncé que « le CNRS se propose de mettre en valeur, parmi les laboratoires dont il assure la tutelle, les plus remarquables d’entre eux, ceux qui sont réellement ‘’de rang mondial’’ » pour lesquels « Naturellement, l’implication du CNRS serait plus forte, et plus pérenne, dans ces laboratoires ». Cette proposition a été éclaircie par le Président-directeur général du CNRS, Antoine Petit, lors de la Convention CNRS des directeurs et directrices des laboratoires qui a eu lieu le 12 décembre 2024 : il s’agira de concentrer plus de moyens sur environ un quart des unités de recherche, les « key-labs ».
Ces laboratoires seraient d’envergure internationale, choisis par la direction du CNRS sur des critères de sélection inconnus.
Alors que l’évaluation par des pairs, garant d’une indépendance scientifique, est un grand principe du CNRS, l’arbitraire de cette décision tenue secrète bafoue et marginalise les instances scientifiques du CoNRS dans les décisions de la direction du CNRS. Outre la forme, le fond est porteur des plus vives inquiétudes. En effet, concentrer les moyens humains et matériels sur un nombre réduit de laboratoires fait entrer l’organisme dans un processus délétère qui ne peut que conduire à l’affaiblissement du CNRS. Réduire les expertises et les champs de recherche à une fraction minoritaire d’élite va limiter sa capacité d’adaptation et d’évolution, une des clés de la réussite et de la renommée internationale de l’institution. La Section s’inquiète de cette décision qui, clairement, questionne à la fois les modalités des recrutements futurs mais aussi de la place du comité national dans le dispositif scientifique du CNRS.